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La végétalisation

Publié le 24 mars 2020

Une toiture végétale pour votre construction bois

Une toiture végétalisée, aussi appelée toit végétal est un toit recouvert de plusieurs couches de végétaux qui permettent à un bâtiment, qu’il soit public ou privé, d’améliorer son isolation thermique et acoustique et de contribuer à la préservation de la faune et la flore. L’installation d’une toiture végétale est considérée dans la plupart des cas comme un geste éco-responsable et s’inscrit dans une démarche HQE (Haute Qualité Environnementale).

Quels sont les types de toitures végétalisées ? 

Il existe trois différents types de toitures végétalisées, chacune possédant ses caractéristiques techniques mais toutes offrant une solution éco-responsable.

La toiture végétalisée extensive

Ce premier type de toiture végétale utilise un substrat léger et nécessite peu d’entretien. Elle est destinée aux bâtiments ne pouvant supporter de lourdes charges. La végétation est souvent composée de sedums et de plantes résistantes à la sécheresse.

La toiture végétalisée Intensive

Ce second type de toiture végétale ressemble à un jardin classique dans sa composition car il utilise substrat profond. Elle peut accueillir une large variété de plantes, y compris des arbustes et des petits arbres. L’entretien est plus intensif, similaire à celui d’un jardin ordinaire

La toiture végétalisée semi-intensive

Ce dernier type de toiture combine l’entretien modéré de la toiture végétalisée extensive et la diversité de végétation du système intensif.

toiture-incline-vegetale
vegetalisation de toiture intensive

Le coût d’une toiture végétalisée

Un toit végétal est une construction technique qui peut être très coûteuse. En moyenne, comptez 180€/m² pour un toit végétalisé. Végétaliser le toit de votre studio de jardin de 20m² vous reviendrait par exemple à 3600 € (ce prix ne prend pas en compte les coûts de maintenance). Le coût d’une telle structure peut se justifier par 3 types de coûts : 

  • Le coût de l’installation qui inclut le choix des matériaux, la main-d’oeuvre et la préparation du site sans oublier le type de toiture.
  • Les coûts opérationnels qui sont associés aux systèmes d’irigation et à la gestion de l’énergie du bâtiment.
  • Les coûts de maintenance qui comprennent l’arrosage, la taille, le remplacement des plantes et l’entretien du système de drainage.