Chantier Anna C.
Acquise l’année passée par nos clients, cette superbe longère est situé dans un village typique de la région d’Houdan.
Elle se compose de deux corps de bâtiment habitables et d’annexes, agrémentés d’une grande piscine et d’un tennis. L’ensemble est implantée sur une grande parcelle de terrain pour composer une propriété de caractère.
Dans cette optique, nous avons la mission de créer une extension sur l’un des bâtiment. Cette longère, est réalisée en pierre de taille avec une toiture 2 pentes en tuiles plates. En collaboration avec la propriétaire qui rêvait d’une « maison en bois », nous avons focalisé notre étude sur le côté chaleureux du bois et l’intégration avec l’existant.
Nous avons donc opté pour une extension en vieux bois de grange afin de donner un aspect « campagne » et « nature » à cette extension en ossature bois. Une toiture 2 pentes viendra assurer la couverture. Ne pouvant la recouvrir de tuiles identiques à la maison principale pour cause de pente insuffisante, nous avons pris l’initiative de la végétaliser. Afin d’éviter tout entretien à nos clients et obtenir un rendu immédiat, une solution en cassettes pré-cultivées est choisie https://eco-lodgy.com/vegetalisation/.
Cette extension en bois, conformément au souhait de notre cliente et malgré les impacts thermiques comparés à des murs en bois avec isolation renforcée, sera ceinturée de vitrage et d’une porte en aluminium laqué gris type « atelier ».
Pour l’intérieur, on reste dans l’esprit cocooning du bois avec un des plus beau lambris du marché qui viendra habiller les murs et un plafond cathédrale.
Le projet entre dans sa phase concrète. Une fois le vide sanitaire creusé, nous réalisons les fondations.
Nous utilisons pour cela des tubes en carton……oui vous avez bien lu. Pas celui d’une boite à chaussure, mais des tubes de forte épaisseur que l’on utilise également pour réaliser les piliers d’immeubles. On y insère des fers soudés et on les remplis de béton. Une fois le béton sec on découpe le carton.
L’avantage de cette technologie, la rapidité de mis en oeuvre et une finition uniforme.
On aperçois l’ouverture sur la maison actuelle qui donnera accès à l’extension en bois.
Une semaine de séchage et nous commencerons la construction avec la structure du plancher bois.
Malgré les aléas liés aux pénuries de bois, nous disposons de tous les produits nécessaires à la construction de cette extension en ossature bois. Bon, les prix ont un peu…beaucoup, flambés mais l’essentiel est de parvenir à satisfaire nos clients.
Trois grutages au dessus du mur d’enceinte et le tour est joué.
A noter la sérénité de notre poseur, avec les bras croisés, qui regarde le livreur (en t-shirt gris) qui avec son joystick sans fil manutentionne les 2 tonnes de bois. Ou peut-être est-il déjà en train de penser qu’il va devoir couper et assemblé tout ce qui est livré.
La structure du plancher de l’extension bois est terminé. Posé sur les plots béton, il est rempli de 200 mm d’isolant en fibre de bois. On distingue en dessous, le vide sanitaire qui permet une bonne circulation d’air gage de durabilité.
Le montage des murs débute avec dans un premier temps la façade où se trouvera la porte. Au premier plan, les poteaux porteurs en bois lamellé collé, qui vont reprendre les descentes de charges de la toiture. Vous remarquez qu’ils sont pour cela aligné sur les plots de fondation.
Entre les poteaux, les bas de murs qui vont recevoir une isolation en fibre de bois de 140 mm et sur lesquels nous allons poser les fenêtres atelier.
Place à la réalisation de la toiture.
Afin d’offrir le maximum de volume intérieur, le plafond de l’extension bois, sera « toute hauteur » avec les poutres de toiture apparentes. Cela conditionne la réalisation de la charpente qui ne doit contenir aucune poutre horizontale.
Sur cette image, on distingue toute la structure de la toiture avec « les pannes » en bois lamellé collé pour une résistance maximale, elle supportent « les chevrons », sur lesquels nous venons clouer des petits bois que l’on appels « les liteaux » avec pour fonction de ménager un vide d’air entre l’isolation et la toiture.
Sans cela, le contact entre le chaud de l’isolant et le froid de l’air extérieur provoque ce que l’on appel un « point de rosée » à l’origine de la condensation. Cette lame d’air est donc indispensable pour assurer la pérénité de l’ouvrage.
Nous pouvons maintenant fixer les panneaux de bois pour recevoir l’étanchéité de toiture.
Dans la construction en ossature bois, l’étanchéité est primordiale. A l’eau pour l’extérieur et à l’air pour l’intérieur.
Pour éviter que l’air humide de l’intérieur passe dans les murs et n’altère le bois et l’isolant en fibre de bois, on place un « pare-vapeur » sur toute les surfaces (plancher, murs, plafond).
Pour l’eau de pluie, on recouvre le toit d’une membrane en EPDM (matière identique à une chambre à air) monobloc et taillée à la mesure de la toiture.
Pour les murs extérieurs, on place une toile imperméable que l’on appel un « pare-pluie ».
L’ensemble de ses dispositifs, assure l’étanchéité totale de la construction (avec les fenêtres). Tout le reste n’est que du décors (bardage, lambris, etc…), c’est pour cela qu’un soins extrême est nécessaire à cette étape du chantier pour garantir la pérennité de l’ouvrage.
Il est temps de passer à la phase la plus agréable, les finitions de l’extension bois.
Tout d’abord avec la pose de la végétalisation en cassette pré cultivées. Livrées le matin, elles sont immédiatement placées sur la membrane de toiture.
On remarque la diversité des plantes et des couleurs pour un rendu optimum.
Une fois la végétalisation posée, l’installation du bardage commence.
Ce revêtement a été choisi pour son aspect vieux bois qui s’intègre parfaitement dans cette propriété traditionnelle. Il est réalisé avec d’anciennes planche de granges démontées et nettoyées. Elle sont clouées sur la structure pour assurer l’esthétique de l’extension en bois.
Place à l’aménagement intérieur.
Une fois le réseau électrique installé, les murs et le plafond sont revêtu de lambris en bois massif brossé blanc. Afin d’éviter une effet « cathédrale » du fait de la grande hauteur sous plafond, il est posé en horizontal. Les poutres porteuses de toiture sont laissées apparentes pour des raison esthétiques. Elles sont très belles alors pourquoi les cacher ! On distingue leur sur l’extérieur de l’extension bois pour un contraste avec le bardage « vieux bois ».
On distingue sur la première photo au fond à gauche, l’emplacement du futur placard encastré. Pas prévu au départ, le vide laissé par la forme particulière du mur de la maison d’origine va être exploité sur 1.50 m de large.
Sur la photo de droite, on voit la porte de 90 cm de large, qui est disposée en feuillure à la limite du mur maçonnée.
Prévu au départ en stratifié comme sur nos bureaux de jardin, le revêtement de sol de l’extension bois est réalisé avec un parquet en chêne massif gris comprenant des nuances de blanc qui rappellent le lambris. Beaucoup plus qualitatif et chaleureux il est en parfaite adéquation avec le reste des matériaux nobles utilisés pour cette extension haut de gamme.
Place à l’aménagement intérieur.
Une fois le réseau électrique installé, les murs et le plafond sont revêtu de lambris en bois massif brossé blanc. Afin d’éviter une effet « cathédrale » du fait de la grande hauteur sous plafond, il est posé en horizontal. Les poutres porteuses de toiture sont laissées apparentes pour des raison esthétiques. Elles sont très belles alors pourquoi les cacher ! On distingue leur sur l’extérieur de l’extension bois pour un contraste avec le bardage « vieux bois ».
On distingue sur la première photo au fond à gauche, l’emplacement du futur placard encastré. Pas prévu au départ, le vide laissé par la forme particulière du mur de la maison d’origine va être exploité sur 1.50 m de large.
Sur la photo de droite, on voit la porte de 90 cm de large, qui est disposée en feuillure à la limite du mur maçonnée.
Le sol de l’extension bois est revêtu de parquet en chêne massif gris avec des nuances de blanc qui rappelles le lambris.