Le studio de jardin autonome à de plus en plus d’adeptes, c’est un fait avéré. Il faut dire que cette construction présente des atouts qui ne laissent pas indifférent.
- espace isolé du reste de la maison
- lieu de travail (télétravail et profession libérale)
- salle de jeux
- écologique
- économique
Sur le papier, le constat est sans appel, le studio de jardin est un concept d’avenir. Sur le papier seulement…
Car pour réaliser un studio de jardin parfaitement autonome, il y a quelques paramètres techniques indispensables et pas toujours simples, à prendre en compte.
Avant de vous lancer, assurez-vous que c’est le produit qu’il vous faut. Faisons un tour d’horizon des conditions à réunir pour la construction d’un studio de jardin autonome.
Qu’entend t’on par studio de jardin autonome ?
En quelques mots c’est un studio de jardin qui s’auto-suffit. Autrement dit, une construction indépendante de tout réseau sanitaire, thermique et électrique.
Les studios autonomes doivent donc répondre à tous leurs besoins sans assistance extérieure. Ils sont en cela considérés comme écologiques, et c’est ce qui fait leur succès auprès du grand public, car chauffés et alimentés en électricité par des ressources renouvelables.
Un studio de jardin autonome est avant tout considéré comme durable
Vous vous en doutez, on n’obtient pas l’autonomie en claquant des doigts. Cela passe inéluctablement par des économies de tous les instants. On peut déjà commencer par mieux isoler son studio de jardin pour éviter toute déperdition d’énergie, comme l’impose la réglementation thermique RT2012.
Cela passe aussi par le choix de son système de chauffage mais aussi par l’orientation idéale pour son futur studio de jardin autonome. Il doit idéalement être orienté de manière à profiter du maximum d’ensoleillement afin d’accumuler les calories pendant la journée et les restituer la nuit.
C’est seulement à partir de cette orientation dans l’espace que l’on pourra optimiser le pouvoir calorifique de la construction.
Question solution de chauffage, c’est essentiellement vers les poêles à bois qu’il faudra vous tourner. Il existe une grande variété de modèles et de marques en fonction des besoins et surtout du budget que vous pourrez leur accorder.
A ce titre, certains de types poêles à bois bien précis ont la possibilité d’être raccordés à un réseau d’eau et faire, d’une pierre deux coups, office de chauffage et de système de chauffe eau sanitaire.
Autonomie électrique d’un studio de jardin
Un studio de jardin autonome est censé produire et consommer sa propre électricité, sans aucun raccord à un quelconque réseau électrique.
Plusieurs solutions bien connues s’offrent à vous mais nous ne vous en recommandons qu’une seule : l’installation de panneaux solaires sur le toit de votre studio de jardin.
La production d’électricité en autonomie relève cependant d’une complexité à ne pas négliger : les variations de consommation et de production.
Selon les saisons et aussi le climat de plus en plus changeant, on ne peut pas prévoir avec exactitude le niveau d’énergie nécessaire.
Pour y remédier, il est possible d’investir dans des batteries qui permettent de stocker l’énergie et de la consommer au moment opportun.
Atteindre l’autonomie totale dans la production et la consommation d’électricité peut être coûteux, si l’on prend en compte :
- le prix de l’installation,
- le manque de subventions prévues pour les installations non raccordées,
- l’impossibilité de bénéficier du rachat du surplus d’électricité produite par un opérateur, la maison n’étant pas raccordée au réseau.
Le système d’eau sanitaire d’un studio de jardin autonome
Pour être considéré autonome, un studio de jardin doit aussi produire sa propre eau sanitaire. Même enjeu que pour l’électricité, ne rien gaspiller, et multiplier les systèmes de préservation de l’eau.
Il est par exemple possible et très abordable de réutiliser et de stocker l’eau de pluie, à certaines conditions et pour des usages précis. Seulement, la réglementation est stricte et interdit l’usage de cette eau pour la consommation humaine ou la douche.
Quelle solution ?
Pour contourner cet interdit, votre studio de jardin autonome va devoir être alimenté par un réseau indépendant qui lui-même va être alimenté par de l’eau de pluie récupérée, et utiliser cette ressource pour les toilettes, le lavage des sols et du linge (si cette eau est traitée de façon mécanique et chimique).
Information complémentaire à connaître, en tant que propriétaire, votre rôle est d’entretenir et de sécuriser le système de récupération d’eau de pluie que vous avez ou fait installer pour votre studio de jardin autonome.
Chaque année, les cuves de stockage doivent êtres vidangées et nettoyées tout comme les filtres.
Pour conclure, choisir de faire construire un studio de jardin autonome c’est faire un pari sur l’avenir. Un pari qui requiert toutefois des ajustements énergétiques et techniques pour que l’habitat soit aussi confortable que possible, pour vous comme pour vos hôtes.
La surface du terrain accueillant la construction autonome devra également être suffisamment vaste pour pourvoir à ses besoins en eau et en énergie.
Vous souhaitez être accompagné dans la construction d’un studio de jardin 100% autonome, durable et écologique ? Nos équipes sont à votre disposition pour vous informer et vous aider à concrétiser votre projet.