

La profondeur de fouille d’une fondation va dépendre d’abord de la nature du sol, du type d’extension de maison et des normes en vigueur dans votre ville. En général, un projet d’extension de maison en ossature bois, comme on le propose chez Eco-Lodgy, amène à creuser des fondations superficielles, dont la profondeur de fouille est comprise entre 50 cm et 1,50m. Si le sol est stable et de bonne portance.
Un peu plus de détails semblent aussi être de mise.
Profondeur de fouilles selon la nature du sol
La profondeur de fouille pour une extension de maison dépend en grande partie de la nature du sol. Pour un sol stable et homogène, comme du sable ou du gravier, une profondeur de 50 à 80 cm peut suffire. Ces types de sols offrent une bonne portance et sont moins sujets aux variations, garantissant ainsi une base solide pour les fondations comme l’indique le Ministère de la Transition écologique et solidaire.
En revanche, pour des sols argileux ou instables, il est souvent nécessaire de creuser plus profondément, généralement entre 80 cm et 1,2 m, voire davantage. Les sols argileux, par exemple, peuvent gonfler ou se contracter en fonction des variations d’humidité, ce qui peut affecter la stabilité des fondations. Par conséquent, une profondeur plus importante permet d’atteindre une couche de sol plus stable.
Profondeur de fouilles selon le type de fondation
Le type de fondation utilisé influe également sur la profondeur de fouille. Pour des fondations superficielles comme les semelles filantes, une profondeur de 50 à 80 cm est courante, surtout sur des sols stables (Normes Eurocode 7) . En revanche, pour des fondations profondes comme les pieux, nécessaires pour des charges lourdes ou des sols moins stables, la profondeur peut atteindre plusieurs mètres.
Quid des réglementations locales
Les réglementations locales et les codes de construction sont aussi déterminants. Dans les régions sujettes au gel, il est crucial de creuser en dessous de la profondeur de gel, qui peut varier de 60 cm à 1,2 m selon la région (DTU). Cela évite les mouvements de terrain dus au gel et au dégel, assurant ainsi la durabilité des fondations mentionnées dans le Code de la construction et de l’habitation).